Wahou, çà faisait bien longtemps que je n'avais pas été attaqué par un virus pareil... Autant que je m'en souvienne cela doit remonter à au moins deux ans. Nan parce que les rhumes, les petites toux à la gnognotte, çà çà va, on gère plutôt bien. Pas de stress, on se mouche (beurk qu'est ce que j'aime pas çà) un peu de sirop éventuellement et hop on est à nouveau d'attaque pour arpenter les rues et les parcs parisiens;
Mais là, un vrai zombie, une loque pendant une semaine et ce n'est pas vraiment fini à vrai dire. Ca a commencé par une très forte fièvre, que l'on a mise sur le compte d'une rhino. Pas besoin de docteur, hein? on est des warriors (même à 39.7° maman elle flippe pas pour moi ^^) et puis le lendemain, puis le surlendemain toujours cette fichue crève, mes yeux fiévreux et une toux de fumeur de havane :(
Pour tout avouer ce qui a fini par convaincre maman de mon état, c'est ma propension à aller me coucher seul sans rien dire pour des siestes de trois heures et des couchers sans broncher à 19h30.
Le verdict est tombé vendredi, la pédiatre a détecté une infection pulmonaire et me v'là sous antibio pour huit jours. C'est pas du superflu.
La preuve dimanche, on est allé au parc ( oui je sais, on est super original :p) bref, on va donc en balade, on prend la trotinette,
Là çà allait encore c'était le début
mais le verbe "prendre" est le mot exact car c'est papa qui l'a portée quasi tout le trajet vu mon état de fatigue (mes parents croyaient que je jouais Hamlet ou une autre pièce, tellement j'ai geint)
j'ai souri, vaillant , au début..puis j'ai fait des pauses
pour finir decomposé
Enfin vivement les vacances en Bretagne pour se ressourcer car là mon capital vitamines et énergie est sérieusement entamé.. Mais à voir la tête de maman, je ne suis pas le seul à qui cela va faire du bien ce séjour iodé!
Pour les nouvelles: J'ai repris le chemin de l'école lundi, mais je n'ai pas encore la force d'aller jouer avec mes copains le soir au parc, je m'endors que le canapé à 19h30. Ça va quand même mieux, je remange de bon cœur et la fièvre n'est plus qu'un lointain souvenir.